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Obtenez toutes les informations sur les entreprises avec lesquelles vous travaillez !

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Créditsafe est un outil qui a pour vocation de fournir des informations relatives à la solvabilité des entreprises, à travers le scoring. Créditsafe offre un accès instantané aux rapports de solvabilité d’entreprises dans 160 pays à travers le monde.

Mais qu’est-ce que le scoring et la notation des entreprises ?

Les termes de « notation », « rating » ou « score » sont souvent utilisés de manière indifférenciée pour qualifier une évaluation du risque de crédit ou de solvabilité des entreprises. Or, ces notions sont distinctes et doivent être bien définies pour éviter toute confusion. Néanmoins, elles ont un objectif commun qui est de mesurer le risque d’insolvabilité.

Le scoring est un outil d’aide à la décision permettant de fournir des données sur la solvabilité des entreprises. Il se fonde sur de nombreuses informations qui vont être interprétées statistiquement grâce à des algorithmes, tels que : les données légales sur la vie des entreprises, les bilans, les ratios, le secteur d’activité et la conjoncture économique, les comportements de paiement et contentieux en cours, ainsi que la forme juridique, le capital, l’ancienneté…

En revanche, la notation financière est très différente du score. C’est un indicateur de la qualité de crédit d’un instrument financier ou de son émetteur, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un État ou d’une collectivité locale (définition du Règlement EU 1060/2009 sur les agences de notation). Il calculé sur la base d’un modèle statistique, la notation est produite par un analyste tenant compte à la fois de données quantitatives et qualitatives. L’intervention humaine fait donc partie intégrante du processus de notation. Les indicateurs extra-financiers utilisés suivent souvent les tendances actuelles liées à la responsabilité sociale des entreprises et aux critères ESG (Entreprise, Social, Gouvernance).

En quoi est-ce différent de la cotation Banque de France ?

La cotation Banque de France est « une appréciation sur la capacité d’une entreprise à honorer ses engagements financiers à un horizon d’un à trois ans ». Il s’agit d’une prestation de service fournie par la Banque, puisqu’il est ici question d’informations sur les entreprises non financières de toutes tailles et tous secteurs d’activité. La cotation est attribuée par des analystes financiers « à dire d’expert », et s’appuie sur des informations fournies par le chef d’entreprise ou des comptables. Elle tient compte d’éléments qualitatifs et prévisionnels. C’est un moyen permettant aux entreprises de connaître leur niveau d’activité, la qualité de leur situation financière et de leur environnement, ainsi que la régularité de leurs paiements. De plus, elle fait l’objet d’une actualisation dès lors que de nouveaux éléments significatifs sont portés à la connaissance des analystes.

La cotation repose sur 3 enjeux :

  • La politique monétaire : La cotation est un outil qui sert à sélectionner les créances pouvant être utilisées par les établissements bancaires dans le but de se refinancer auprès de l’Eurosystème. Cela n’est possible que par l’apport de garanties de créances sur les entreprises dont la cote de crédit est favorable.
  • La supervision bancaire : Une cote permet de calculer les besoins en fonds propres des établissements de crédit, au titre de règles de solvabilité.
  • La relation prêteur-entreprise : Elle permet de faciliter le dialogue entre les établissements de crédit et les entreprises. La cotation est une référence commune permettant de fournir une analyse du risque et une appréciation sur la solidité des actifs d’une société.

À travers la cotation Banque de France, des informations sur la qualité des engagements d’une entreprise sont fournis aux établissements de crédit. Coté entreprise, elle fournit une aide aux dirigeants afin d’identifier les éléments qui pèsent sur la situation financière, et notamment via un risque de crédit.

Mais quelles entreprises sont côtées ? Toutes les entreprises dont le siège social se situe sur le territoire français peuvent être cotées, à partir des différentes informations répertoriées dans la base FIBEN. Les documents comptables sont en principe collectés dès lors que le chiffre d’affaires d’une entreprise est supérieur ou égal à 750 000€. Certaines entités en raison de leur activité (collectivités territoriales, établissements de crédit, sociétés d’assurance, État…) ne reçoivent pas de cote de crédit.

Si les agences de notation financière pratiquent le sur-mesure, la Banque de France quant à elle note d’office une entreprise dès que celle-ci est privée. Les agences ne peuvent noter qu’à la demande des entreprises. La cotation de la Banque de France a une durée de vie de trois ans et la notation des agences d’une année maximum. La cible aussi est différente : les banquiers et les assureurs pour la Banque de France et toute la communauté des investisseurs pour les agences.

Enfin, à la différence de celle des agences, la cotation des entreprises par la Banque de France n’est pas payante. L’accès leur est gratuit.

 Quelle est l’utilité de Créditsafe pour notre cabinet et nos clients ?

Créditsafe fournit via sa plateforme en ligne des rapports sur les informations structurelles et financières des entreprises en Europe et dans le monde. Ils sont utiles pour le cabinet et nos clients en vue de connaitre la solvabilité des clients et fournisseurs et de juger s’il existe un risque d’irrécouvrabilité des dettes et créances. De plus, c’est processus de prise de décision simplifié et accéléré grâce à des données rassemblées au sein d’un seul rapport de solvabilité « clé en main ».

Les rapports de Créditsafe sont établis et mis à jour quotidiennement à partir de :

  • sources publiques : INSEE, INPI, BODACC ;
  • sources privées : INFOGREFFE, KAIROS, INFOLEGALE, ACXIOM
  • partenaires confidentiels : comportement de paiements, enquêtes de solvabilité.

Ces derniers incluent des informations relatives aux données structurelles (coordonnées, effectifs, établissements, dirigeants…), financières (bilan complet, compte de résultat…), procédures légales (jugements, procédures collectives et privilèges…), prédiction de défaillance, limite de crédit,

De plus, Créditsafe dispose d’un service de surveillance et d’alertes par email : à chaque nouvel évènement détecté sur une entreprise, une alerte est envoyée par un mail et permet d’accéder simplement au rapport de l’entreprise concernée.

Enfin, un accès est possible à d’autres serveurs d’informations (Banque de France, Infogreffe, Infolegale, Altares, Ellisphere, …).

« Crédit Safe, c’est plus de 365 millions de rapports de solvabilité en France et à l’international pour évaluer la fiabilité de vos clients, fournisseurs et concurrents. »

La nouvelle offre sociale digitale de Solis Nantes !

La nouvelle offre sociale digitale de Solis Nantes !

En 2021, gagnez du temps dans la gestion de vos paies ! 

Vous en avez assez de passer des heures à calculer, recouper, synthétiser des documents qui s’accumulent sur votre bureau ?

Aujourd’hui, nous vous présentons en vidéo la nouvelle solution digitale et collaborative développée par Solis Nantes pour faciliter votre gestion RH et vous faire gagner un temps précieux au quotidien. 

Merci à Transmédia pour la réalisation de cette vidéo.

Retrouvez le détail de cette offre sociale sur notre page dédiée.

Découvrez l’avis de nos clients !

Clarisse de Lussac, responsable administratif et financier chez Sostrene Grene, et Françoise Moinel, présidente d’Emmaüs 44, témoignent de leur partenariat avec notre cabinet.

Valorisation des contributions volontaires en nature dans les associations

Valorisation des contributions volontaires en nature dans les associations

Le bénévolat et les divers biens mis à disposition à titre gracieux tiennent une place essentielle dans le fonctionnement des associations. Si ces éléments n’ont pas de dimension financière, et donc aucune répercussion sur la comptabilité des organisations, il est évident qu’ils apportent beaucoup de valeur aux associations qui en disposent.

Nous allons voir dans cet article la manière de les aborder et les valoriser.

Qu’est-ce qu’une contribution volontaire en nature ?

Le Plan Comptable des Associations définit les contributions volontaires en nature de la manière suivante : « Les contributions volontaires en nature sont par nature effectuées à titre gratuit. Elles correspondent au bénévolat, aux mises à disposition de personnes par des entités tierces, ainsi que de biens meubles ou immeubles auxquels il convient d’assimiler les dons en nature redistribués ou consommés en l’état par l’association ou la fondation. »

Ainsi, La contribution volontaire est l’acte par lequel une personne physique ou morale apporte à une autre un travail, des biens ou d’autres services à titre gratuit. 

Ces contributions peuvent donc revêtir diverses formes :

Des contributions en travail

Bénévolat, personnel mis à disposition par un organisme public ou privé, temps non rémunéré consacré à la gestion de l’association par les membres de l’association …

Des contributions en biens

Tout bien remis en pleine propriété à l’association ; il s’agit de dons en nature (donc non financiers) qui peuvent être utiles de manière significative au fonctionnement de l’association (don de matériel, de véhicules ou de mobilier) ou être redistribués (ex : collecte alimentaire en sortie de caisses de supermarchés).

Des contributions en services

Mises à disposition de locaux, de matériel, fournitures gratuites de services par des entreprises ou des collectivités territoriales.

Pourquoi valoriser une contribution volontaire en nature dans la comptabilité de son association ?

Si ces contributions volontaires sont gratuites, elles restent une valeur économique qui justifie leur inclusion dans les documents comptables et financiers de l’association. Les rendre visibles donne une image fidèle des activités et du patrimoine de l’association et permet d’évaluer l’importance des ressources qu’elle peut mobiliser. En plus de répondre à l’attente croissante de transparence dans le fonctionnement des associations, cela peut permettre de démontrer aux financeurs publics, dans leur propre langue, la contribution effective et substantielle de l’association au regard des subventions demandées.

En somme, si la valorisation des contributions volontaires effectuées à titre gratuit n’a pas d’impact sur les résultats comptables de l’association, elle est intéressante pour:

    • Démontrer l’autofinancement d’une partie de l’activité en valorisant l’apport important des contributions volontaires, ce qui atténue les besoins en financement public.
    • Souligner le dynamisme d’une association en mettant en évidence sa capacité à mobiliser des bénévoles et des prestations gratuites en nature ;
    • Évaluer le poids financier du bénévolat, des dons et services en nature ; et ainsi connaître les coûts réels de l’association
    • Identifier la dépendance au bénévolat et évaluer le besoin de financement supplémentaire si cette aide est réduite.,
    • Valoriser les bénévoles eux-mêmes, faciliter leurs perspectives de valorisation des acquis de l’expérience
    • Relativiser les frais de fonctionnement de l’association (organisation, gestion, collecte, etc.) en les mettant en parallèle avec le nombre réel de personnes mobilisées dans les activités de l’association.

    Quand prendre en compte une contribution volontaire en nature dans la comptabilité de votre association ?

    L’information sur les modalités de mise en valeur des contributions volontaires en nature est prévue dans le CRC 99-01 qui précise : « dès lors que ces contributions présentent un caractère significatif, elles font l’objet d’une information appropriée dans l’annexe portant sur leur nature et leur importance. A défaut de renseignements quantitatifs suffisamment fiables, des informations qualitatives sont apportées, notamment sur les difficultés rencontrées pour évaluer les contributions concernées. Si la structure dispose d’informations suffisamment quantifiables et valorisables des contributions volontaires significatives obtenues, elle peut opter pour l’enregistrement en comptabilité. »

    Le règlement de l’Autorité des normes comptables n°2018-06 instaure le caractère obligatoire de fournir les informations relatives aux contributions volontaires en nature : « Si l’entité décide de ne pas comptabiliser les contributions volontaires en nature, l’entité mentionne les motifs de cette décision en annexe et donne une information sur la nature et l’importance des contributions volontaires en nature ».

    Mais pour pouvoir être enregistrée comptablement, une contribution volontaire en nature doit être significative, quantifiable et valorisable.

    Significative : impacte de manière significative l’activité de l’association. 

    Contribution significative : dons alimentaires aux restaurants du cœur.

    Contribution non significative : dons alimentaires aux salariés d’une association sportive

    Quantifiable : peut-être quantifiée.

    Contribution quantifiable : 2 heures de secrétariat au siège d’une association

    Contribution non quantifiable : le bouche-à-oreille.

    Valorisable : peut être traduite par un équivalent financier.

    Contribution valorisable : 3 jours de mécénat de compétences sur la refonte d’un site internet (valorisable en fonction de la grille tarifaire auprès d’une agence spécialisée.

    ✖ Contribution non valorisable : une association menant des actions bénévoles sans méthode de suivi fiable, qui n’est donc pas en mesure de comptabiliser le nombre total d’heures de bénévolat.

    👉 Si la contribution volontaire en nature est significative mais ne peut être quantifiée, vous devez la faire apparaître dans les annexes du rapport financier de l’association, en tant que contribution qualitative au projet de l’association

    👉 Si la contribution est significative et quantifiable mais non valorisable, faites-en mention dans les annexes de votre rapport financier en tant que contribution quantitative.

    Comment valoriser les contributions volontaires en nature ?

    Conformément au règlement relatif aux modalités d’établissement des comptes annuels des associations et fondations, les biens reçus à titre gratuit sont enregistrés à leur valeur vénale à leur date d’entrée dans le patrimoine de la structure. La valeur vénale d’un bien reçu gratuitement correspond à sa valeur marchande, soit le prix qu’il aurait eu dans des conditions normales de marché.

    Pour les contributions en travail :

    • Établir des fiches de suivi de temps pour le personnel bénévole,
    • Estimer un taux horaire, charges sociales et fiscales incluses, correspondant à la rémunération prévue pour les qualifications de la personne concernée selon la convention collective ou la grille salariale la plus proche de l’emploi exercé.

     ⚠ Le travail effectué bénévolement par les élus de l’association pour les réunions ne peut pas être comptabilisé.

    Pour les contributions en biens :

    • Lorsqu’il est effectué par un particulier, le don doit être valorisé à la hauteur de la somme d’argent que le donateur aurait obtenue s’il avait vendu l’objet au lieu de le donner gratuitement à l’association. Cette somme est laissée à l’appréciation du donateur.
    • Lorsqu’il est effectué par une entreprise, le don doit être valorisé à la hauteur des sommes engagées par l’entreprise donatrice pour acquérir (ou le cas échéant, produire) et stocker l’objet du don.
    • En l’absence de ces données, il faut tenter d’estimer le prix de marché du bien, et retenir le coût minimal afin d’éviter de présenter des charges mal évaluées.
    • Si l’association est éligible, elle peut émettre un reçu fiscal, à hauteur de la valorisation don.

    Pour les contributions en services :

    • Identifier la prestation de service rendue et la comparer au prix du marché,
    • Dans le cadre de mises à disposition de terrain, local ou matériel, la valeur à prendre en compte correspond à la somme d’argent que le prêteur aurait perçue, s’il avait signé un contrat de location de matériel ou un contrat bail sur le terrain ou le local qu’il met à disposition. La valeur locative au m2 du marché local peut également servir de référence.

    Que se passe-t-il d’un point de vue comptable ?

    Récapitulons : si votre association a bénéficié à titre gratuit de temps de travail de la part de bénévoles, de dons en nature ou de mise à disposition de moyens humains ou matériels, et que ces derniers sont à la fois significatifs, quantifiables et valorisables, alors ils peuvent apparaître dans la comptabilité de votre association.

    Il convient d’inscrire ces contributions en comptabilité dans des comptes de classe 8 selon la méthode suivante :

    Au débit des comptes 86 (répartition par nature des charges) :

    • 860. Secours en nature (alimentaire, vestimentaire, etc.)
    • 861. Mise à disposition gratuite de biens (locaux, matériel, etc.)
    • 862. Prestations
    • 864. Personnel bénévole

    Au crédit des comptes 87 (répartition par nature des produits) :

    • 870. Bénévolat
    • 871. Prestations en nature
    • 875. Dons en nature

    Cet enregistrement se traduira, lors de l’établissement des comptes annuels, par la présentation au pied du compte de résultat de deux colonnes de totaux égaux sous la rubrique « Évaluation des contributions volontaires en nature ».

    ⚠ Cette évaluation ne modifie en rien le résultat de l’association. En revanche, l’information traduit une réalité économique avec une présentation claire au pied du compte de résultat.

    L’annexe devra impérativement indiquer les méthodes de quantification et de valorisation utilisées.

    Les projets d’intérêt général soutenus par Solis en 2021

    Les projets d’intérêt général soutenus par Solis en 2021

    Chaque année, Solis Nantes soutient des associations qui portent des projets d’intérêt général. 

    Pour choisir ces projets, 2 conditions doivent être réunies: 

    • L’équipe souhaite soutenir le projet
    • Un collaborateur de Solis est membre actif de l’association

    Ce soutien passe par un don financier de Solis et un temps de bénévolat donné par un collaborateur de Solis sur son temps libre.

    Découvrons ensembles les 3 projets soutenus en 2021 !

    Hockey Club de Nantes

    Solis soutient le Hockey Club de Nantes qui est un club de sport qui propose notamment aux jeunes d’intégrer dans leur parcours scolaire une pratique intensive du Hockey.

    Ainsi 45 élèves font leurs études à La Perverie et à l’école du Cens tout en pratiquant leur passion pour le Hockey. Ils y développent les qualités suivantes : savoir jouer collectif, respecter des règles et les autres joueurs, savoir perdre, savoir gagner, développement des amitiés, hygiène de vie, etc.

    Stéphane de Solis est particulièrement investi sur la relation Ecole / Club de sport.

    Notre conviction:

    intégrer dans l’apprentissage de nos jeunes les Softs Skills (sens du collectif, la gestion du stress, l’audace, la gestion du temps, la confiance, etc.) permettra à l’enfant de mieux se construire et de s’épanouir dans l’entreprise demain.

    Orvault Roller Skating

    Créé en 1994, ce club est spécialisé en patinage artistique et danse avec patins à roulettes. Il participe à des compétitions sur la scène nationale et internationale. Ce club est animé par une équipe de bénévoles très investie.

    Emilie de Solis est notamment responsable des décors. Chaque année, le gala est un temps fort du club.

    Espérons qu’il puisse avoir lieu cette année !

    Notre conviction:

    Permettre aux enfants et adolescents de développer la dimension artistique et des valeurs humaines fortes comme la rigueur et l’esprit d’équipe est important dans la construction de l’enfant.

    Les petits frères des pauvres

    Solis soutient les Petits Frères des Pauvres. Aujourd’hui, 300 000 personnes âgées vivent dans un isolement extrême en France. Depuis 1946, cette association lutte contre la solitude et la précarité.

    Malvina de Solis accompagne une personne en lui rendant visite régulièrement et participe à des activités ponctuelles.

    Notre conviction:

    La lutte contre l’isolement est une action particulièrement importante à mener en ces temps encore plus éprouvants pour nos aînés les plus démunis.

    Faut-il acheter un véhicule électrique à titre particulier ou par l’entreprise ?

    Faut-il acheter un véhicule électrique à titre particulier ou par l’entreprise ?

    La transition écologique, thème d’actualité, est incitée par l’Etat grâce aux systèmes d’aides.

    Mais est-ce vraiment avantageux d’investir dans un véhicule électrique pour les déplacements professionnels ?

    L’achat d’un véhicule électrique par l’entreprise

    L’intérêt de cette option est de pouvoir amortir fiscalement le coût du véhicule. La fiscalité pour les véhicules de tourisme à énergie électrique est avantageuse. En effet, le plafond d’amortissement maximal est de 30 000 €, là où les véhicules de tourisme thermiques ayant un taux d’émission de CO2 supérieur ou égal à 20 g/km est de 20 300 €.

    L’entreprise bénéficie d’un bonus écologique de 27% du prix plafonné à 5 000 €. Le plafond sera abaissé de 1 000 € le 1er juillet 2021 et de 1 000 € à nouveau le 1er janvier 2022.

    L’achat du véhicule 100 % électrique par l‘entreprise offre la possibilité de faire bénéficier d’un avantage en nature préférentiel à la personne utilisatrice entre le 1er janvier 2020 et jusqu’au 31 décembre 2022. Un abattement de 50 % est réalisé sur l’avantage en nature dans la limite de 1 800 €.

    A retenir : les frais d’électricité utilisés pour recharger le véhicule payé par l’entreprise, y compris via une borne de rechargement, n’entrent pas dans le calcul de l’avantage en nature.

    Le dernier avantage est la TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés), qui est exonérée pour les véhicules électriques.

    L’achat d’un véhicule électrique en tant que particulier

    L’achat d’un véhicule électrique permet de bénéficier d’un bonus écologique allant jusqu’à 7 000 €. Le barème sera abaissé de 1 000 € le 1er juillet 2021 et de 1 000 € à nouveau le 1er janvier 2022.

    Par ailleurs, des aides régionales ou de certaines villes peuvent être octroyées. Pour information, la région Pays de la Loire et la ville de Nantes n’ont pas octroyé d’aides.

    Les autres avantages

    • L’achat d’un véhicule électrique peut permettre d’obtenir d’une exonération partielle de la carte grise, variable en fonction des régions.
    • Les villes peuvent également accorder la gratuité du stationnement pour ce type de véhicule.

    Malgré l’économie apportée par l’achat du véhicule par la société, le choix de l’acquisition en tant que particulier ou professionnel dépend de plusieurs paramètres :

    • L’activité et notamment la trésorerie et la possibilité d’avoir recours à l’emprunt,

    • La situation personnelle du particulier et son revenu fiscal de référence,

    • Le besoin du véhicule à titre des déplacements personnels ou professionnels

    L’équipe de Solis Nantes est à vos côtés pour vous conseiller pour choisir la meilleure alternative pour vous et votre entreprise.