Lorsqu’un médecin prononce un arrêt de travail, le salarié ne doit pas revenir dans l’entreprise et travailler. Il peut s’agir d’un arrêt maladie, d’un accident du travail ou plus récemment un arrêt exceptionnel de travail dû au Coronavirus.
L’arrêt est court (jusqu’à trois jours) notamment pour les maladies saisonnières.
Il est de moyenne durée entre 4 jours et un mois (troubles psychiques, grande fatigue…)
L’arrêt est long lorsque sa durée est d’un mois minimum (traumatismes, accidents…)
L’arrêt de travail pour maladie doit être signalé sous 48 heures à l’employeur et la Sécurité Sociale. Le salarié a des heures de présence au domicile à respecter, il doit réduire ses activités, se soumettre à un éventuel contrôle de la CPAM. Il peut être sanctionné s’il abuse. Si sa situation de s’améliore pas, il a la possibilité d’être mis en invalidité. Il bénéficie d’une consultation du médecin du travail en cas d’arrêt supérieur à trois mois. Durant cet arrêt de travail, le salarié peut bénéficier d’un temps partiel thérapeutique, il peut également accéder à une formation professionnelle.
L’arrêt de travail pour accident du travail survient pendant l’activité professionnelle ou en résulte. Les accidents arrivés pendant les trajets entre domicile et travail sont aussi considérés comme des accidents du travail.
Avec le coronavirus, les salariés ont pu avoir un arrêt de travail exceptionnel jusqu’au 1er mai 2020 pour garder leurs enfants lorsque les crèches ou établissements scolaires étaient fermés. Ils bénéficient actuellement de l’activité partielle.